Synopsis:
Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.
Mon avis:
Il y a bien longtemps que ce roman se trouvait dans ma PAL et je me suis enfin décidé à l’en sortir. La couverture me plait énormément avec son côté classe, sobre et mystérieux à la fois. Le synopsis me laissait présager une jolie histoire sur fond de musique classique et surtout de violon qui est un instrument dont j’aurai adorer savoir jouer. Il ne m’en fallait pas plus pour achever de me convaincre de me lancer dans sa lecture.
Nous faisons donc la connaissance de Carmen, une jeune virtuose violoniste, en lice pour un concours international qui lui permettrai de remporter un coquette somme d’argent mais surtout, une tournée mondiale et l’ultime reconnaissance. Coaché par sa mère, elle subit une pression intense pour remporter ce fameux concours Guarneri et aura bien du mal à supporter tout cela. Elle sera intriguée et fera la connaissance de son concurrent le plus sérieux, Jeremy King. Mais elle est loin de se douter que toutes ses convictions vont se retrouver balayés et que sa vie en sera complètement chamboulé.
Le personnage de Carmen est attachant, j’ai aimé son histoire, sa famille recomposé qui est peut parfois être difficile à vivre et pire encore, la pression que sa mère exerce sur elle afin de vivre une victoire à travers elle que celle-ci n’a pas eu dans sa carrière de chanteuse d’opéra. Je crois que c’est au moment où elle décide de prendre ses décisions et de faire ses choix seule que je l’ai plus apprécié et j’ai adoré son évolution et sa maturité. Elle a su faire preuve de sacrifice et de maturité. Diana, sa mère, est un personnage que je n’ai pas tellement aimé de par la pression qu’elle exerçait sur Carmen, le fait de vivre ses propres victoires à travers celles de sa fille sans se rendre compte qu’elle la détruisait petit à petit. Mais je crois qu’à quelque part, elle m’a fait mal au cœur suite à sa carrière détruite et son rôle de mère qu’elle tentait de faire de son mieux. Clark, son petit ami, m’a beaucoup plu même si il n’était pas très présent tout au long du récit, il intervenait au bons moments et était un excellent soutien pour Carmen. Quand à Jeremy King, que dire de lui… Autant au début je l’ai trouvé imbu de sa personne, prétentieux et hautain, autant au fur et à mesure que ma lecture avançait, je l’ai adoré. Son histoire m’a touché et j’ai aimé son caractère taquin mais toujours très franc et déterminé.
Le style de l’écriture est à la fois fluide et musicale parce que les pages se tournent vraiment très vite, je n’ai pas vu le temps passé et je me suis vraiment laissé bercé par le récit en écoutant parfois certains compositeur du roman. Le vocabulaire est accessible à tous et même s’il s’agit d’une lecture jeunesse, je trouve que les adultes y trouveront leur compte aussi. L’histoire est très intéressante et se déroule dans le monde de la musique classique, je l’ai trouvé intéressant mais surtout tellement originale. Je n’avais encore jamais lu de récit similaire à celui-ci. J’ai apprécié chaque instant de ma lecture et l’auteur a su me porter à travers son histoire du début à la fin. Pas une seule fois je ne me suis ennuyé, bien au contraire j’avais réellement du mal à poser mon livre et lorsque je le posais, c’était pour le reprendre très peu de temps après!
Pour conclure, c’est une très jolie romance sur un fond de musique classique et de violon que j’ai beaucoup aimé et que je recommande à tous adolescent comme adulte.