Synopsis:
Mettons que c’était pour toutes ces raisons que je l’avais laissé me suivre. Mettons que j’avais trouvé le frère cadet qui me manquait. Mettons que j’avais trouvé l’enfant que je n’avais pas vu – voulu voir ? – naître. Je crois que je comprenais petit à petit pourquoi, d’une banale rencontre faite dans un train, était née une histoire – je ne dis pas une amitié ; entre le Tatar et moi, il s’agissait à la fois de bien plus et de bien moins que cela – une histoire, oui, qui devait durer dix jours à ne pas se lâcher d’une semelle.
Mon avis:
C’est un avis relativement mitigé et difficile à écrire pour ce livre parce qu’il m’a plu mais il y a également eu des choses qui m’ont déplus. C’est l’histoire d’un psy d’origine allemande et de ses voyages, de son nouveau départ à zéro suite à une rupture et à la faillite de son cabinet. Un voyage long et varié à travers toute l’Europe mais aussi à travers la Russie. L’histoire d’une amitié également qu’il nouera et dénouera avec un homme rencontré dans un train, Tatar. Tout ici n’est que poésie, le langage est très riche, parsemé de mot russe, d’écriture russe également. Malheureusement pour un voyage de 10 jours, j’ai trouver cela certes beau mais aussi beaucoup trop long… Beaucoup de longueurs, de description qui au final ne sont parfois que des répétitions et qui m’ont beaucoup lassé… Bien sûr que les descriptions des paysages sont utiles, belles et nous font voyager avec les personnages, mais les répétitions et certaines descriptions m’ont paru inutiles et trop ennuyeuses. La plume de l’auteur est magnifique, je n’ai rien à redire de ce côté là, j’ai beaucoup aimé la poésie qui s’en dégageait. Les chapitres sont très long aussi ce qui donne un peu de mal à s’arrêter au milieu de la lecture.
Un bon moment donc avec un livre remplie de poésie mais parfois trop ennuyeux pour moi malgré tout. Je conseille ce livre aux féru de poésie.