News – Sorties en VO cette semaine

En décidant de me mettre à la lecture en VO, je visite un partout sur des blog, des sites ou des boutiques spécialisées à la recherche des dernières nouveautés  pour y trouver mes futures lectures! Je remercie The Story Siren pour ces informations! =)

Voilà donc les sorties de la semaine:

Abandon by Meg Cabot

Corsets & Clockwork

Exile by Anne Osterlund

Future Imperfect by K. Ryer Breese

We’ll Always Have Summer by Jenny Han

Bumped by Megan Mccafferty

Back When You Were Easier to Love by Emily Wing Smith

Summer and the City by Candace Bushnell

The Last Little Blue Envelope by Maureen Johnson

Gifted: Speak No Evil by Marilyn Kaye

Carmen by Walter Dean Myers

Family by Micol Ostow

Et les Sorties au format Paperback:

She’s So Dead to Us by Kieran Scott

The Carrie Diaries by Candace Bushnell

For Keeps by Natasha Friend

The Necromancer by Michael Scott

The Lighter Side of Life and Death by C.K. Kelly Martin

Every Little Thing in the World by Nina de Gramont

Forever Summer by Alyson Noel (bind-up)

Genesis: Alpha by Rune Michaels

Zoom sur… – Sylvie Wolfs auteur de « La légende de la femme-louve tome 1, la traque sauvage »

Me revoilà aujourd’hui pour un nouveau zoom sur un auteur que j’apprécie énormément et son livre que j’ai adoré et dont j’attend la suite avec impatience! Aujourd’hui, je voit de plus en plus de blog avec les mêmes thème tels que la bit-lit ou la dystopie et je ne les blâme pas parce que j’en fait partie! En revanche, avec cet auteur et son livre, j’ai pris un risque, le risque de découvrir un autre genre, le risque d’aimer ou pas, le risque de changer de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant!

Aujourd’hui je suis loin de le regretter et je suis très heureuse de vous présenter l’interview de Sylvie Wolfs. Non seulement j’ai adoré son livre et je vous le conseille vivement, mais en plus c’est aussi une personne très sympathique et disponible, à l’écoute de ses lecteurs. Je vous laisse maintenant la découvrir dans cette interview.

Parlez-nous un peu de vous, votre vie d’auteur et de tous les jours.

Je m’appelle Sylvie Wolfs, je suis mariée (mon mari Yann est photographe) et j’ai cinq enfants. Je vis à la campagne, dans le nord de la Sarthe. Je suis auxiliaire de vie, à mon domicile. Si une grande partie de mon temps est donc consacrée aux autres, l’écriture est mon espace « très privé » auquel je consacre tout mon temps libre.

Quel est votre parcours d’auteur ?

J’ai écrit mon premier « vrai » roman tardivement, à l’aube de mes 38 ans : une autoédition sous le label Laguasso : « L’œil du loup noir ».

Grâce à mon autoédition, j’ai été remarquée par Timée-Editions. Afin de rejoindre leur collection « romans historiques »,  Cheveux-de-Feu est né en 2008. Un roman de « commande » (c’est-à-dire que j’ai signé un contrat avant même l’écriture du roman), ce qui était vraiment inattendu pour moi.
Riche de cette première expérience éditoriale qui m’a beaucoup appris et donné confiance, j’ai décidé d’écrire une série Western en reprenant le personnage de Cheveux-de-Feu (Jewell O’Connor) : « La légende de la Femme-Louve ».

Traque Sauvage est donc mon troisième roman.
J’ai participé en 2010 au « Grand Prix littéraire Géo », organisé par Prisma et les Nouveaux Auteurs.
Le premier tome (2 premiers épisodes de la légende de la Femme-Louve) Traque Sauvage, s’est retrouvé finaliste (5 manuscrits sur 150) et s’est vu proposé un contrat d’édition lui permettant de se retrouver en librairie.

Ce n’est qu’une étape.
Long is the road…

Parlez-nous de Traque Sauvage, la légende de la Femme Louve.

La tête de Jewell O’Connor est mise à prix. Pendant cinq ans, elle réussit à échapper aux chasseurs de primes les plus aguerris. Tous, sauf un : l’impitoyable Wiley Hurt. C’est dans le Montana, à Woodson City, que la jeune femme cherche refuge et décide d’affronter son destin. Elle n’a qu’un seul objectif : survivre pour retrouver son fils. Cette ville du Far West, haute en couleur, est le théâtre du premier face-à-face entre le chasseur de primes et la fugitive, ouvrant des brèches fantasmagoriques et révélant de surprenants phénomènes. Des amitiés inattendues s’y nouent et Jewell O’Connor y est jugée… et condamnée. L’inquiétant juge McCarthy lui lance alors un incroyable défi qui la mènera du Montana à l’Arizona, du cœur des ténèbres aux cimes sacrées des Apaches Aravaïpas. À la conquête de sa liberté et de son pouvoir.

Où trouvez-vous l’inspiration pour l’intrigue de vos livres ?

Dans mon imaginaire.
J’y pense tout le temps, du matin au soir. Et la nuit j’en rêve ! On peut dire que c’est obsessionnel… même quand je n’y pense pas, j’y pense ! 😉
Je suis au service de mes personnages. Les patrons, ce sont eux.
Je regarde beaucoup de films, de tous genres (par exemple, en ce moment, je regarde beaucoup de films d’horreur). Le cinéma est pour moi une grande source d’inspiration.

Comment définiriez-vous ce livre ?

Un western fantasmagorique. Les deux premiers épisodes d’une série que je souhaite longue et évolutive. Car si elle débute dans un univers western très marqué, elle va évoluer vers un genre de plus en plus fantastique et je dirais… déjanté.
J’écris cette série de façon très cinématographique, dans la construction particulière et dans le rythme effréné que je veux lui insuffler.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire, pourquoi avez-vous choisi ce thème ?

J’ai toujours aimé l’écriture, mais sans aucune ambition particulière. Lorsque je me suis lancée -assez tardivement- dans l’écriture d’un vrai roman, je ne savais pas si j’en étais capable (le tout n’est pas seulement de vouloir, mais aussi de pouvoir !). À 40 ans, je me suis retrouvée (comme beaucoup de femmes qui se sont consacrées à leur famille) à un « cap » et je me suis dit : « c’est maintenant ou jamais ! ». Mes cinq enfants grandissaient, avaient moins besoin de mon attention constante, et je ressentais la nécessité de faire quelque chose « pour moi », et qui me ressemblait…
J’ai décidé d’écrire un roman et le thème s’est imposé par lui-même.

Le western et les Indiens sont-ils un sujet qui vous tient à cœur ?

Mon intérêt vient de l’enfance. Les westerns que je regardais à la télévision le dimanche après-midi (au temps où la télé me faisait encore rêver), et les Indiens représentaient pour moi la liberté, l’équité, le courage, la générosité… Tout ce qui me manque aujourd’hui dans notre société dite « évoluée et moderne ». L’image romantique de l’enfance et de l’adolescence s’est muée au fil du temps à un réel intérêt pour leurs coutumes et spiritualité. Dans certaines épreuves de ma vie, la spiritualité amérindienne m’a beaucoup aidée, soutenue… Cela fait partie de moi, de ma façon de voir la vie, le monde, la mort également. Cependant, je précise que je ne suis pas une indianiste qui s’identifie aux Indiens pour exister, juste une passionnée qui essaie de ressentir leur magnifique culture.
Mon outil premier est l’imaginaire. Par ce biais, je fais des voyages fantastiques. Ensuite, j’écris, pour partager. Je suis assez solitaire et casanière, j’aime ma maison à la campagne, mon jardin, mes chiens, écrire… Le monde bruyant et agité d’aujourd’hui ne m’intéresse pas. Finalement, l’écriture est une sorte de refuge.

Quels sont vos lectures et vos auteurs préférés ?

Mon auteur préféré est de loin Stephen King, quand je prends un livre de cet écrivain génial, et même si je l’ai déjà lu plusieurs fois… je me sens bien. Et j’apprends des choses sur l’art de l’écriture.
Mon auteur français préféré est Pierre Pelot, qui a commencé sa carrière d’écrivain en écrivant des westerns, dans les années 70.
En ce moment je lis « Le tunnel » de Lacaze. Un roman témoignage sur les camps de la mort, pendant la Seconde Guerre. Le livre qui m’a le plus marquée ces dernières années, c’est « La route » de McCarthy.
Quoi que je lise, je recherche toujours une puissance d’écriture. Finalement, trop rare.
De plus, je lis assez peu quand j’écris. Le soir, je relis souvent ce que j’ai écrit dans la journée. Je regarde plutôt des films pendant mes périodes d’écriture, pour l’inspiration et le repos des neurones.

Quelle sera votre actualité littéraire dans les mois à venir ?

La réédition personnelle de Cheveux-de-Feu en mai 2011. Beaucoup de mes lecteurs actuels ne l’ont pas lu, et je trouve intéressant de mettre ce prologue à la série à leur disposition. Beaucoup se posent des questions sur Jewell O’Connor, et ce roman pourra les éclairer sur l’enfance de l’héroïne en Irlande, et ses premiers pas difficiles en Amérique, tout comme sa rencontre avec les Sioux. Ce roman sera disponible uniquement sur Amazon.
Continuer l’écriture tome 2 de la légende de la Femme-Louve, même si je ne sais pas encore, au moment où je vous parle, comment et par qui il sera édité.

Comment cela se passe-t-il avec les Nouveaux Auteurs et Prisma, éditeurs de Traque Sauvage ?

C’est un sujet douloureux actuellement.
Depuis deux ans, les maisons d’édition traversent (comme toutes les entreprises) une crise grave. Si en 2008 j’ai trouvé un éditeur digne de ce nom, les choses se sont largement détériorées depuis. Certes, il a toujours été très difficile de se faire éditer. Mais, au jour d’aujourd’hui, la situation est encore plus compliquée. Et épuisante… (Une des principales raisons qui m’a poussée — à contrecœur — à participer à ce concours Géo de Prisma, et qui fait leur succès actuel).

« Les Nouveaux Auteurs » (associé au puissant groupe Prisma) est une petite industrie du livre qui demande avant tout de la rentabilité. Le soutien aux auteurs est inexistant. Si un livre ne rentre pas dans ce principe commercial, s’il n’est pas « bancable » immédiatement, il ne les intéresse rapidement plus. Comme dans mon cas il s’agit du premier tome d’une série, ils n’éditeront pas le tome 2 si le tome 1 ne leur rapporte pas assez d’argent. C’est impitoyable, mais c’est ainsi. Cette manière de procéder ne correspond pas à mes attentes.

Mon univers et mon style particuliers demandent autre chose : du temps. Pour se faire connaître, apprécier, et trouver son lectorat. Rares d’ailleurs sont les séries qui décollent dès le premier tome.
Ce temps, on ne me le donne pas. En septembre, je serai fixée sur le sort réservé au tome 2, mais je ne me fais aucune illusion sur mon avenir aux Nouveaux Auteurs.

Je demanderai alors à récupérer mes droits sur le tome 1 et je chercherai un éditeur qui me laissera cette respiration nécessaire à la vie et l’évolution de ma série. Il est probable (si les choses trainent trop) que je retourne pour un temps à l’autoédition. Mais en aucun cas je n’abandonnerai mon projet.
Tout ce que je veux désormais, c’est mettre de côté ces soucis éditoriaux qui démolissent le moral et la confiance en soi. Et retrouver le plaisir d’écrire, de partager avec mes lecteurs : quoi qu’on en dise, de plus en plus nombreux.

Long is the road…
Merci Elodie.
Sylvie Wolfs

C’est moi qui vous remercie encore Sylvie d’avoir partager avec moi un peu de vous, de votre temps et votre livre! Je vous souhaite une longue route à vous et à votre roman et j’attend la suite avec impatience!! =)

Quand à vous je vous encourage à oser changer de lecture, oser changer d’horizon et de partir à la rencontre de « La légende de la femme louve tome1, Traque sauvage »!

Blabla – Une jolie surprise et un grand merci!

Le 25 mars, Matilda nous annonçait sur Livraddict la venue de Sophie Audouin-Mamikonian, la maman d’Indiana Teller et de Tara Duncan, à la FNAC de Metz le samedi 9 avril l’après-midi. Comme toujours, habitant en Alsace, j’ai été très décue de ne pas pouvoir aller la voir et j’ai donc demander à Matilda de me prendre le fameux bracelet Indiana Teller et une dédicace de Sophie Audouin-Mamikonian.

Elle a eu la gentillesse de m’acheter une carte parce qu’il n’y avait pas de marque-page pour que je puisse avoir ma dédicace et m’a envoyé le tout directement chez moi!

Regardez plutôt:J’ai été vraiment très heureuse quand j’ai ouvert l’enveloppe et que j’y ai découvert tout ça!! Un grand merci à Matilda pour ce joli cadeau!! Comme quoi grâce à  internet on fait de belles rencontre =)

Conte / Fantastique – Ramsès au pays des points-virgules de Pierre Thiry

photo de Pierre Thiry
Synopsis:

Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond, un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait même pas J.-K. Rowling l’auteur d’Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte Ramsès au pays des points-virgules>? Qui en est le véritable auteur? Qui est le Ramsès dont il est ici question? Les réponses à toutes ces interrogations seront elles dans ce livre? Ce volume s’adresse à tous les lecteurs de dix à cent-dix ans. On y arpentera les méandres mystérieux du chateau de Baskerville, on y croisera Charles Hockolmess, le chat noir qui cite sans cesse Jean de La Fontaine. On y découvrira que le lecteur autant que l’auteur ont chacun leur rôle à jouer dans la naissance d’un livre. C’est particulièrerement le cas de ce livre où le lecteur est invité à mettre son grain de sel.

Mon avis:

Quand l’auteur m’a proposé de lire ce livre, j’ai accepté sans aucunes hésitations puisque j’en avais entendu parlé maintes fois et surtout j’avais lus énormément de chronique très positive à son sujet. Je le remercie d’ailleurs chaleureusement pour cette belle découverte, ce cadeau et la jolie dédicace qui m’a permis de lire en compagnie de Charles Hockolmess. La couverture nous préviens que ce livre est une « fiction pour tous lecteurs de dix à cent-dix ans » et oui, effectivement c’est un livre très abordable, un conte qui fera voyager et remonter à la surface nos âmes d’enfants. Dans ce conte, d’innombrable référence littéraires mais aussi musicales comme par exemple Boris Vian, La Fontaine, Alice aux pays des merveilles, Harry Potter, etc… Ici tout les personnages sont attachants que ce soit l’oncle Sigismund, la petite Alice ou encore Charles Hockolmess. Pour le comprendre et l’apprécier à sa juste valeur il faut laisser s’ouvrir votre imagination, prenez Alice aux pays des merveilles, le lapin blanc, Baskerville, Ramsès II et vous obtiendrez un conte certes complètement farfelue mais pas dénué de sens et surtout une belle histoire qui tient la route, fait sourire, et ne laisse pas indifférent. Le style de l’auteur est fluide et le roman se lit d’une traite, le langage  est très accessible et des notes de l’auteur nous permettent de comprendre certains mots, certaines références. Petits et grands apprécieront ce voyage dans l’imaginaire et cette belle histoire. Autre point positif, le lecteur peut agir dans l’histoire puisqu’il peut inventer lui même certaines choses!

Comme vous l’aurez deviné,  j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec un genre nouveau et un livre ainsi qu’un auteur qui gagne à être connu! Je vous conseille donc vivement la lecture de ce conte!

Challenge – « Read in English »

Ca y est!! Je me suis enfin décidé à lire en VO!! Etant bilingue depuis le collège avec une correspondante en Finlande, écrivant et lisant l’anglais tout les jours sur le net pour ma seconde passion qu’est le scrap, je me suis dit pourquoi ne pas essayer de lire en VO? Quand j’ai vu le challenge de Petit-lips cela m’a donné une motivation de plus alors je me lance dans la lecture en VO et dans ce challenge!

Le principe? lire … en anglais! Tous les livres sont acceptés, du roman à la BD en passant par le comics ou le manga, du moment que vous lisez dans la langue de Shakespeare. Le challenge commence pour moi dès maintenant et se terminera le 6 mai 2012.

Ma première commande en VO est passé et en partie reçue et j’ai choisi Perfect Chemistry de Simone Elkeles et Howl’s Castle, book 1 : Howl’s Moving Castle de Diana Wynne Jones. A très vite donc pour mes premières impressions de lectures en VO et mes chroniques!! =)